En finir avec l’évasion fiscale. C’est l’invite faite hier par Macky Sall. C’était lors de l’ouverture des travaux de la troisième édition de la Conférence internationale sur l’émergence de l’Afrique (Ciea). Selon lui, ce phénomène fait perdre entre 40 et 80 milliards de dollars chaque année au continent africain.
«Il faut en finir avec l’immunité fiscale indue. Selon les estimations de la commission indépendante pour la réforme de l’impôt international, entre 40 et 80 milliards de dollars échappent chaque année au continent africain », a déclaré M. Sall.
Selon lui, si l’impôt dû à l’Afrique était payé, le débat sur l’aide public au développement ne se poserait pas. L’Afrique, affirme-t-il, est fondée à réclamer plus d’équité en rapport avec les droits légitimes de l’investisseur et ses obligations fiscales. Le président Sall juge nécessaire d’agir plus fermement contre l’évasion fiscale et les flux financiers illicites.
«Nous devons d’abord lutter pour l’acquittement équitable de l’impôt par tous les redevables y compris le projet fiscal abusif. L’impôt doit être appliqué là où, l’activité crée de la richesse et du profit », a ajouté Macky Sall. Il n’a pas manqué de saluer les initiatives de l’OCDE sur la fiscalité avec l’implication de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI)
S’agissant des pays en développement, en particulier africains, Macky Sall pense que les règles du système fiscal international devaient inclure trois piliers essentiels, à savoir l’assistance technique en matière d’identification des besoins, des réformes et de panification stratégiques, le renforcement des capacités des administrations fiscales et le soutien à la dématérialisation des procédures et formalités.
Il en est de même de la révision des codes miniers et ceux des hydrocarbures pour des contrats plus équitables qui rémunèrent les investisseurs et génèrent des ressources conséquentes pour l’Etat, a laissé entendre le chef de l’Etat sénégalais.
Sur un autre registre, il a exhorté jeudi les Africains à croire en eux-mêmes pour gagner le pari de l’émergence.
«La quête de l’émergence procède d’une vision à long terme, d’un engagement qui la traduit, en acte. Croire en nous-mêmes, définir nos propres priorités, engager nos ressources et nos intelligences, mobiliser des partenariats mutuellement bénéfiques », a-t-il dit.
Cette quête doit, à son avis, être notre quotidien pour forger par nos propres mains, le destin d’une Afrique émergente et prospère. «J’ai l’intime conviction qu’au-delà des ressources, certes nécessaires dans la quête de l’émergence, il nous faut d’abord pour gagner ce pari, un état d’esprit qui refuse la fatalité du sous-développement, bouscule les certitudes, remet en cause, les idées reçues, requiert de l’audace et une culture assidue des résultats », a-t-il poursuivi.
Ismaila BA
«Il faut en finir avec l’immunité fiscale indue. Selon les estimations de la commission indépendante pour la réforme de l’impôt international, entre 40 et 80 milliards de dollars échappent chaque année au continent africain », a déclaré M. Sall.
Selon lui, si l’impôt dû à l’Afrique était payé, le débat sur l’aide public au développement ne se poserait pas. L’Afrique, affirme-t-il, est fondée à réclamer plus d’équité en rapport avec les droits légitimes de l’investisseur et ses obligations fiscales. Le président Sall juge nécessaire d’agir plus fermement contre l’évasion fiscale et les flux financiers illicites.
«Nous devons d’abord lutter pour l’acquittement équitable de l’impôt par tous les redevables y compris le projet fiscal abusif. L’impôt doit être appliqué là où, l’activité crée de la richesse et du profit », a ajouté Macky Sall. Il n’a pas manqué de saluer les initiatives de l’OCDE sur la fiscalité avec l’implication de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI)
S’agissant des pays en développement, en particulier africains, Macky Sall pense que les règles du système fiscal international devaient inclure trois piliers essentiels, à savoir l’assistance technique en matière d’identification des besoins, des réformes et de panification stratégiques, le renforcement des capacités des administrations fiscales et le soutien à la dématérialisation des procédures et formalités.
Il en est de même de la révision des codes miniers et ceux des hydrocarbures pour des contrats plus équitables qui rémunèrent les investisseurs et génèrent des ressources conséquentes pour l’Etat, a laissé entendre le chef de l’Etat sénégalais.
Sur un autre registre, il a exhorté jeudi les Africains à croire en eux-mêmes pour gagner le pari de l’émergence.
«La quête de l’émergence procède d’une vision à long terme, d’un engagement qui la traduit, en acte. Croire en nous-mêmes, définir nos propres priorités, engager nos ressources et nos intelligences, mobiliser des partenariats mutuellement bénéfiques », a-t-il dit.
Cette quête doit, à son avis, être notre quotidien pour forger par nos propres mains, le destin d’une Afrique émergente et prospère. «J’ai l’intime conviction qu’au-delà des ressources, certes nécessaires dans la quête de l’émergence, il nous faut d’abord pour gagner ce pari, un état d’esprit qui refuse la fatalité du sous-développement, bouscule les certitudes, remet en cause, les idées reçues, requiert de l’audace et une culture assidue des résultats », a-t-il poursuivi.
Ismaila BA