
Le président de la République, Macky Sall, a donné ce matin, le coup d’envoi de la troisième édition de la Conférence internationale sur l’émergence de l’Afrique (CIEA-III). Cette rencontre de trois jours, se déroule au Centre international de conférences Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio. On note la présence du chef de l’Etat malien Ibrahima Boubacar Keita mais également celles des Premiers ministres malaisien Mahathir Bin Mohamad et ivoirien Amadou Gon Coulibaly. Il y a aussi le président de la Banque africaine de développement (Bad), Akinwumi Adesina, Tony Elumelu et d’autres hauts dirigeants venus du monde entier.
Le thème retenu est « Emergence, Secteur privé et inclusivité ». Cette rencontre est organisée par le gouvernement du Sénégal, en collaboration avec le Programme des Nations unies pour le
développement (Pnud). Dans son message de bienvenue, le président Sall soutient que l’Afrique est sur une bonne trajectoire économique avec des progrès soutenus depuis de nombreuses années.
Selon lui, d’importants bonds en avant sont notés dans les infrastructures. «La situation sécuritaire s’est améliorée quand bien même des foyers de tensions résiduels sont notés. Des résultats satisfaisants ont été obtenus dans plusieurs autres domaines grâce notamment à la mise en œuvre de politiques saines, assorties d’investissements publics et de diversification de la production, et soutenues par l’amélioration de l’environnement des affaires et de la gouvernance publique. L’accroissement des recettes et la rationalisation des dépenses aident les pays africains à élargir l’espace budgétaire en vue de renforcer la résilience de l’économie et préparer les ressources humaines au saut qualitatif. L’avenir semble donc prometteur, en dépit des fragilités des Etats et de leur vulnérabilité aux chocs internes et externes », a ajouté le chef de l’Etat.
Au demeurant, poursuit-il, les problèmes structurels de nos économies persistent. Il s’agit particulièrement de la productivité, de l’attractivité vis-à-vis des investisseurs ainsi que de la participation au commerce international. D’autres défis sont à son avis, aussi à relever au regard de la précarité des conditions de vie d’une importante frange de la population, de son accès limité aux services de base ainsi que de l’insuffisante création d’emplois viables.
«Aussi, pour accélérer la marche vers le progrès économique et social, plusieurs dirigeants africains ont-ils doté leur pays de stratégies visant l’émergence, quelle qu’en soit la dénomination. Un des leviers de l’émergence convoitée est une croissance forte, durable, inclusive, et sous-tendue par des réformes prioritaires pour hâter la transformation structurelle », a rappelé Macky Sall.
Il souligne qu’au moment où l’espoir renaît en Afrique, l’entreprise reste le maillon essentiel pour entretenir le progrès. Encore fait-il remarquer, faudrait-il remodeler les règles la régissant et la soutenir pour améliorer les conditions de vie des populations.
Ismaila Ba
Le thème retenu est « Emergence, Secteur privé et inclusivité ». Cette rencontre est organisée par le gouvernement du Sénégal, en collaboration avec le Programme des Nations unies pour le
développement (Pnud). Dans son message de bienvenue, le président Sall soutient que l’Afrique est sur une bonne trajectoire économique avec des progrès soutenus depuis de nombreuses années.
Selon lui, d’importants bonds en avant sont notés dans les infrastructures. «La situation sécuritaire s’est améliorée quand bien même des foyers de tensions résiduels sont notés. Des résultats satisfaisants ont été obtenus dans plusieurs autres domaines grâce notamment à la mise en œuvre de politiques saines, assorties d’investissements publics et de diversification de la production, et soutenues par l’amélioration de l’environnement des affaires et de la gouvernance publique. L’accroissement des recettes et la rationalisation des dépenses aident les pays africains à élargir l’espace budgétaire en vue de renforcer la résilience de l’économie et préparer les ressources humaines au saut qualitatif. L’avenir semble donc prometteur, en dépit des fragilités des Etats et de leur vulnérabilité aux chocs internes et externes », a ajouté le chef de l’Etat.
Au demeurant, poursuit-il, les problèmes structurels de nos économies persistent. Il s’agit particulièrement de la productivité, de l’attractivité vis-à-vis des investisseurs ainsi que de la participation au commerce international. D’autres défis sont à son avis, aussi à relever au regard de la précarité des conditions de vie d’une importante frange de la population, de son accès limité aux services de base ainsi que de l’insuffisante création d’emplois viables.
«Aussi, pour accélérer la marche vers le progrès économique et social, plusieurs dirigeants africains ont-ils doté leur pays de stratégies visant l’émergence, quelle qu’en soit la dénomination. Un des leviers de l’émergence convoitée est une croissance forte, durable, inclusive, et sous-tendue par des réformes prioritaires pour hâter la transformation structurelle », a rappelé Macky Sall.
Il souligne qu’au moment où l’espoir renaît en Afrique, l’entreprise reste le maillon essentiel pour entretenir le progrès. Encore fait-il remarquer, faudrait-il remodeler les règles la régissant et la soutenir pour améliorer les conditions de vie des populations.
Ismaila Ba