Donnant ses premières impressions, le président Macky Sall soutient que beaucoup de défis ont été relevé lors de la réalisation de ce ter. C’est pourquoi, il invite les Sénégalais à s’approprier cet outil et de le respecter.
Le Ter est un système de transport de masse de dernière génération. Dans un document, le Bureau d’information gouvernementale (Big) revient en détaille sur les chiffres clés du Ter. « D’un coût de 780 milliards FCFA hors taxes dont 76 milliards pour la libération des emprises et 10 milliards d’accompagnement pour les projets sociaux, le Train express régional est le fruit d’un montage financier innovant sur la base d’un crédit à taux concessionnel de 2% étalé sur 25 ans », renseigne le Big. Le financement provient de : Banque islamique de développement (BID) : 197 milliards FCFA ; Banque africaine de développement (Bad) : 120 milliards ; France Total : 196,6 milliards FCFA ; Agence française de développement (Afd) : 65 milliards FCFA ; Trésor public : 53,6 milliards FCFA ; Appui budgétaire : 65 milliards FCFA ; Banque publique d’investissement (Bpifrance) : 13 milliards FCFA et l’Etat du Sénégal qui a fourni le complément.
Du point de vue des caractéristiques techniques, précise le Big, le Ter qui fonctionne en bi-mode, électrique et thermique, est doté d’une vitesse de 160km/h, circule sur deux voies standards et une voie métrique de 36 km pour chacune, soit 108 km. Quatorze (14) gares seront desservies sur son itinéraire qui se présente comme suit : Gare de Dakar-Ville de Diamniadio, soit un trajet de 45 minutes. A terme, l’itinéraire sera prolongé jusqu’aux villes de Mbour et de Thiès. Une convention signée avec le Petit train bleu permettra aux voyageurs, à partir de Diamniadio, de se rendre à Thiès par voie ferroviaire. Selon la même source, la 2ème phase du Ter, soit 19 km de voies supplémentaires, reliera Diamniadio à l’aéroport Aibd en fin 2023.
Pour la première phase, le Ter pourra transporter chaque jour, pas moins de 115 000 voyageurs. Les tarifs sont fixés comme suit : Dakar-Thiaroye : 500 FCfa ; Dakar-Rufisque : 1000 FCfa ; Dakar-Diamnadio : 1 500 FCfa. Pour la première classe, il faut débourser 2 500 FCfa. Chaque train possède 4 wagons ayant une capacité maximale de 565 passagers avec deux niveaux de confort. Un train s’ébranle toutes les 20 minutes jusqu’à 22h ainsi que le dimanche.
Pour les commodités, Wifi, tablettes de pose d’ordinateur, liseuses et prises de 220 volts à la disposition des voyageurs de la 1ère classe et climatisation pour l’ensemble des voyageurs.
Le Ter est un système de transport de masse de dernière génération. Dans un document, le Bureau d’information gouvernementale (Big) revient en détaille sur les chiffres clés du Ter. « D’un coût de 780 milliards FCFA hors taxes dont 76 milliards pour la libération des emprises et 10 milliards d’accompagnement pour les projets sociaux, le Train express régional est le fruit d’un montage financier innovant sur la base d’un crédit à taux concessionnel de 2% étalé sur 25 ans », renseigne le Big. Le financement provient de : Banque islamique de développement (BID) : 197 milliards FCFA ; Banque africaine de développement (Bad) : 120 milliards ; France Total : 196,6 milliards FCFA ; Agence française de développement (Afd) : 65 milliards FCFA ; Trésor public : 53,6 milliards FCFA ; Appui budgétaire : 65 milliards FCFA ; Banque publique d’investissement (Bpifrance) : 13 milliards FCFA et l’Etat du Sénégal qui a fourni le complément.
Du point de vue des caractéristiques techniques, précise le Big, le Ter qui fonctionne en bi-mode, électrique et thermique, est doté d’une vitesse de 160km/h, circule sur deux voies standards et une voie métrique de 36 km pour chacune, soit 108 km. Quatorze (14) gares seront desservies sur son itinéraire qui se présente comme suit : Gare de Dakar-Ville de Diamniadio, soit un trajet de 45 minutes. A terme, l’itinéraire sera prolongé jusqu’aux villes de Mbour et de Thiès. Une convention signée avec le Petit train bleu permettra aux voyageurs, à partir de Diamniadio, de se rendre à Thiès par voie ferroviaire. Selon la même source, la 2ème phase du Ter, soit 19 km de voies supplémentaires, reliera Diamniadio à l’aéroport Aibd en fin 2023.
Pour la première phase, le Ter pourra transporter chaque jour, pas moins de 115 000 voyageurs. Les tarifs sont fixés comme suit : Dakar-Thiaroye : 500 FCfa ; Dakar-Rufisque : 1000 FCfa ; Dakar-Diamnadio : 1 500 FCfa. Pour la première classe, il faut débourser 2 500 FCfa. Chaque train possède 4 wagons ayant une capacité maximale de 565 passagers avec deux niveaux de confort. Un train s’ébranle toutes les 20 minutes jusqu’à 22h ainsi que le dimanche.
Pour les commodités, Wifi, tablettes de pose d’ordinateur, liseuses et prises de 220 volts à la disposition des voyageurs de la 1ère classe et climatisation pour l’ensemble des voyageurs.
Lançant la mise en service du Ter : Macky Sall parle d’une « aube nouvelle qui se lève sur notre cher pays »
Avec le lancement de la mise en circulation du Train express régional (Ter), c’est une aube nouvelle qui se lève pour le Sénégal. C’est ainsi que s’est exprimé le 27 décembre dernier à la Gare de Diamniadio, le président de la République. C’était lors de l’inauguration du Ter. Il est arrivé sur les lieux vers 20 heures dans une bonne ambiance. Spectacle son et lumière sans oublier les prestations des artistes Youssou Ndour, Pape Diouf. Selon Macky Sall, ce 27 décembre 2021 marque une étape historique dans la marche vers l’émergence.
« Une aube nouvelle se lève sur notre cher pays. Le Ter nous fait voyager dans le temps, car il constitue un formidable saut technologique pour notre pays », a déclaré le chef de l’Etat. Il a indiqué que cette infrastructure permettra aux usagers d’éviter les pertes de temps et les désagréments des embouteillages, de mieux organiser leur vie quotidienne. Il a rappelé que la vision à la base de ce projet emblématique se trouve dans l’Axe 1 du Plan Sénégal Emergent (Pse), portant transformation structurelle de l’économie nationale. Le président Sall a souligné que cette vision part du constat qu’avec moins de 0,3 % du territoire national, la région de Dakar concentre 25% de la population sénégalaise et près de 70 % de l’activité économique du pays.
« Dakar concentre également l’essentiel du parc automobile national et enregistre environ 40.000 nouvelles immatriculations par an ; alors même que la région ne dispose pas d’un système de transport de masse fiable et prévisible. Il s’est agi de penser et passer à une nouvelle ère de modernité du transport, qui règle les problèmes d’aujourd’hui et anticipe sur ceux de demain, qui seront plus compliqués, et dont les solutions seront plus coûteuses », a-t-il expliqué.
« Nous construisons pour aujourd’hui et pour demain. C’est pourquoi, nous avons opté pour un train moderne, équipé d’une technologie de dernière génération », a ajouté le président de la République non sans soutenir qu’il a fallu voir grand et joindre l’acte à la vision, puisqu’on ne peut rien accomplir de grand si l’on voit toujours petit. De sa conception à sa réalisation, a révélé le chef de l’Etat, le Ter a mobilisé une ingénierie technique et financière sophistiquée et exigé une coordination entre plusieurs acteurs intervenant dans des domaines divers et interdépendants.
« Au total, le chantier a nécessité 25 millions d’heures effectivement travaillées, 7 millions de m3 de mouvements de terre, 300.000 m de rail, 300.000 m de ballast, 125 000 m3 de béton et 20.800 tonnes d’acier, pour ne donner que quelques indicateurs de l’envergure du projet », a précisé M. Sall. En outre, il a généré 4119 emplois directs et 1637 emplois indirects, dont la « quasi-totalité.
Estimant que le Ter est un investissement lourd et complexe, dans sa réalisation et son fonctionnement, le Président de la République engage fermement tous les services concernés à veiller rigoureusement à la sécurité, la sûreté et la maintenance des installations, des équipements et des trains. Car, d’après lui, si l’inauguration de cette œuvre nationale historique, d’un coût global de 780 milliards de FCfa, a pu se concrétiser, c’est parce que l’Etat du Sénégal a porté ses actes à la hauteur de ses ambitions et que le pays inspire confiance à ses partenaires.
Avec le lancement de la mise en circulation du Train express régional (Ter), c’est une aube nouvelle qui se lève pour le Sénégal. C’est ainsi que s’est exprimé le 27 décembre dernier à la Gare de Diamniadio, le président de la République. C’était lors de l’inauguration du Ter. Il est arrivé sur les lieux vers 20 heures dans une bonne ambiance. Spectacle son et lumière sans oublier les prestations des artistes Youssou Ndour, Pape Diouf. Selon Macky Sall, ce 27 décembre 2021 marque une étape historique dans la marche vers l’émergence.
« Une aube nouvelle se lève sur notre cher pays. Le Ter nous fait voyager dans le temps, car il constitue un formidable saut technologique pour notre pays », a déclaré le chef de l’Etat. Il a indiqué que cette infrastructure permettra aux usagers d’éviter les pertes de temps et les désagréments des embouteillages, de mieux organiser leur vie quotidienne. Il a rappelé que la vision à la base de ce projet emblématique se trouve dans l’Axe 1 du Plan Sénégal Emergent (Pse), portant transformation structurelle de l’économie nationale. Le président Sall a souligné que cette vision part du constat qu’avec moins de 0,3 % du territoire national, la région de Dakar concentre 25% de la population sénégalaise et près de 70 % de l’activité économique du pays.
« Dakar concentre également l’essentiel du parc automobile national et enregistre environ 40.000 nouvelles immatriculations par an ; alors même que la région ne dispose pas d’un système de transport de masse fiable et prévisible. Il s’est agi de penser et passer à une nouvelle ère de modernité du transport, qui règle les problèmes d’aujourd’hui et anticipe sur ceux de demain, qui seront plus compliqués, et dont les solutions seront plus coûteuses », a-t-il expliqué.
« Nous construisons pour aujourd’hui et pour demain. C’est pourquoi, nous avons opté pour un train moderne, équipé d’une technologie de dernière génération », a ajouté le président de la République non sans soutenir qu’il a fallu voir grand et joindre l’acte à la vision, puisqu’on ne peut rien accomplir de grand si l’on voit toujours petit. De sa conception à sa réalisation, a révélé le chef de l’Etat, le Ter a mobilisé une ingénierie technique et financière sophistiquée et exigé une coordination entre plusieurs acteurs intervenant dans des domaines divers et interdépendants.
« Au total, le chantier a nécessité 25 millions d’heures effectivement travaillées, 7 millions de m3 de mouvements de terre, 300.000 m de rail, 300.000 m de ballast, 125 000 m3 de béton et 20.800 tonnes d’acier, pour ne donner que quelques indicateurs de l’envergure du projet », a précisé M. Sall. En outre, il a généré 4119 emplois directs et 1637 emplois indirects, dont la « quasi-totalité.
Estimant que le Ter est un investissement lourd et complexe, dans sa réalisation et son fonctionnement, le Président de la République engage fermement tous les services concernés à veiller rigoureusement à la sécurité, la sûreté et la maintenance des installations, des équipements et des trains. Car, d’après lui, si l’inauguration de cette œuvre nationale historique, d’un coût global de 780 milliards de FCfa, a pu se concrétiser, c’est parce que l’Etat du Sénégal a porté ses actes à la hauteur de ses ambitions et que le pays inspire confiance à ses partenaires.
Seconde phase du Ter : La Bad et la Bid s’engagent à apporter leur concours financier
La Banque africaine de développement (Bad) et la Banque islamique de développement principaux bailleurs de la première phase du Ter ont décidé d’apporter leur concours financier au Sénégal pour la seconde phase du Ter qui va relier Diamniadio à l’Aéroport international, Blaise Diagne de Diass (Aibd). Ils ont réitéré leur engagement le 27 décembre 2021 lors de la mise en service de la première phase du Ter (Dakar-Diamniadio).
Selon Moussa Sylla, représentant de la Bid, son institution s’engage à mettre 76,5 milliards de FCfa pour le financement de la phase 2. « Le Ter occupe une place de choix dans les programmes de la Bid. Sa contribution dans la phase 1 était de 196 milliards de FCfa. Nous venons d'approuver un financement de 76,5 milliards pour la phase 2 », a indiqué M. Sylla.
De son côté, Mme Yacine Fal, Vice-présidente par intérim chargée du développement régional à la Bad, Yacine Fal a annoncé que son institution envisage, dès l’année 2022, de participer au financement de cette seconde phase à hauteur de 60 milliards de FCfa. En outre, révèle Mme Fal, la Bad va participer au financement des projets de construction de l’autoroute Dakar-Thiès-Saint-Louis et de restructuration globale du réseau de transport en commun à Dakar.
Prenant la parole lors de la cérémonie d’inauguration, le président du Conseil d'administration de la Seter, filiale de la Sncf chargée de l’exploitation du Ter, Stéphane Rolland, s'est réjoui de la concrétisation de ce projet. Il affirme que le Ter est le symbole d'une nation en progrès. « Sa régularité et sa capacité seront utiles pour un système de transport performant.
C'est une ambition pratique qui permet de connecter Diamniadio aux autres communes. Ce train n'est pas une folie mais un investissement », déclaré M. Rolland. Avec plus de 950 emplois locaux, le Chef de l'Etat Macky Sall donne au Sénégal ce qu'il y a de mieux, et aux jeunes l'opportunité d'exprimer leurs talents, ajoute-t-il.
Oumar Sow, Pdg de la Compagnie sahélienne d’entreprises (Cse), l’une des entreprises sénégalaises ayant participé au projet, a remercié le chef de l’Etat pour la confiance accordée à la compétence locale. Soulignant la rude concurrence pour l’adjudication de ce marché, il a fallu plusieurs semaines pour essayer de convaincre le Président de la République qu’ils étaient capables de livrer le projet avec la qualité dans les délais. « Aujourd’hui, notre groupe a pu participer au plus grand projet d’infrastructures que le Sénégal ait jamais lancé. Et nous avons pu montrer notre capacité à faire les terrassements », se félicite M. Sow.
Jérôme Souiler, représentant de Thalès, pense que le Ter est le résultat de prouesse humaine et technologique et la vision d'un homme qui a su porter son pays.
Philippe Lalliot, ambassadeur de France au Sénégal s’est félicité de la réalisation du Ter en un temps record. Le diplomate estime que cette performance est d’autant plus remarquable que les difficultés n’ont pas manqué. Il exprime la fierté de son pays d’avoir mis à la disposition de notre pays une technologie de pointe pour contribuer à la réalisation des travaux. « Le Ter est un projet structurant. Cet équipement de dernière génération permettra de fluidifier le trafic, de réduire les temps de déplacements, d’améliorer la sécurité des transports, de diminuer le niveau de transport, d’améliorer la qualité de vie de quatre millions d’habitants de la population de Dakar », souligne Philippe Lalliot.
Lejecos Magazine
La Banque africaine de développement (Bad) et la Banque islamique de développement principaux bailleurs de la première phase du Ter ont décidé d’apporter leur concours financier au Sénégal pour la seconde phase du Ter qui va relier Diamniadio à l’Aéroport international, Blaise Diagne de Diass (Aibd). Ils ont réitéré leur engagement le 27 décembre 2021 lors de la mise en service de la première phase du Ter (Dakar-Diamniadio).
Selon Moussa Sylla, représentant de la Bid, son institution s’engage à mettre 76,5 milliards de FCfa pour le financement de la phase 2. « Le Ter occupe une place de choix dans les programmes de la Bid. Sa contribution dans la phase 1 était de 196 milliards de FCfa. Nous venons d'approuver un financement de 76,5 milliards pour la phase 2 », a indiqué M. Sylla.
De son côté, Mme Yacine Fal, Vice-présidente par intérim chargée du développement régional à la Bad, Yacine Fal a annoncé que son institution envisage, dès l’année 2022, de participer au financement de cette seconde phase à hauteur de 60 milliards de FCfa. En outre, révèle Mme Fal, la Bad va participer au financement des projets de construction de l’autoroute Dakar-Thiès-Saint-Louis et de restructuration globale du réseau de transport en commun à Dakar.
Prenant la parole lors de la cérémonie d’inauguration, le président du Conseil d'administration de la Seter, filiale de la Sncf chargée de l’exploitation du Ter, Stéphane Rolland, s'est réjoui de la concrétisation de ce projet. Il affirme que le Ter est le symbole d'une nation en progrès. « Sa régularité et sa capacité seront utiles pour un système de transport performant.
C'est une ambition pratique qui permet de connecter Diamniadio aux autres communes. Ce train n'est pas une folie mais un investissement », déclaré M. Rolland. Avec plus de 950 emplois locaux, le Chef de l'Etat Macky Sall donne au Sénégal ce qu'il y a de mieux, et aux jeunes l'opportunité d'exprimer leurs talents, ajoute-t-il.
Oumar Sow, Pdg de la Compagnie sahélienne d’entreprises (Cse), l’une des entreprises sénégalaises ayant participé au projet, a remercié le chef de l’Etat pour la confiance accordée à la compétence locale. Soulignant la rude concurrence pour l’adjudication de ce marché, il a fallu plusieurs semaines pour essayer de convaincre le Président de la République qu’ils étaient capables de livrer le projet avec la qualité dans les délais. « Aujourd’hui, notre groupe a pu participer au plus grand projet d’infrastructures que le Sénégal ait jamais lancé. Et nous avons pu montrer notre capacité à faire les terrassements », se félicite M. Sow.
Jérôme Souiler, représentant de Thalès, pense que le Ter est le résultat de prouesse humaine et technologique et la vision d'un homme qui a su porter son pays.
Philippe Lalliot, ambassadeur de France au Sénégal s’est félicité de la réalisation du Ter en un temps record. Le diplomate estime que cette performance est d’autant plus remarquable que les difficultés n’ont pas manqué. Il exprime la fierté de son pays d’avoir mis à la disposition de notre pays une technologie de pointe pour contribuer à la réalisation des travaux. « Le Ter est un projet structurant. Cet équipement de dernière génération permettra de fluidifier le trafic, de réduire les temps de déplacements, d’améliorer la sécurité des transports, de diminuer le niveau de transport, d’améliorer la qualité de vie de quatre millions d’habitants de la population de Dakar », souligne Philippe Lalliot.
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