Dans son allocution, M. Lecuit a indiqué que de nombreux pays africains, dont le Sénégal, connaissent et vont connaître en effet une croissance rapide de la population urbaine, générant des besoins de mobilité accrus et une motorisation exponentielle.
«Ainsi, d’ici 2050, la population des villes africaines devrait augmenter d’environ 950 millions de personnes, entraînant congestion croissante et augmentation des émissions globales et locales. Par ailleurs, les défis de la planification et du développement urbain sont des déterminants clés pour la vulnérabilité des populations aux risques naturels. Dans le cas du Sénégal et de Dakar en particulier, les inondations sont devenues une réalité fréquente au cours des dernières décennies, comme les pluies abondantes des derniers mois nous l´ont rappelé », a souligné Luc Lecuit.
Cependant, explique-t-il, ces défis pour les villes africaines sont aussi porteurs d’opportunités pour permettre un développement urbain structuré, inclusif, résilient et limitant les émissions de gaz à effets de serre. L’adjoint au directeur des Opérations de la Banque mondiale explique que dans les villes africaines où le taux de motorisation est encore faible, la mise en œuvre d'une stratégie globale de mobilité urbaine promouvant les zones d’activités mixtes, les mobilités actives, les transports publics et, en particulier, les transports de masse permettrait non seulement une amélioration des transports, mais également, une structuration du développement urbain. Selon lui, dans le cadre de cette stratégie, l'électrification des transports publics pourrait aussi ouvrir la voie à la décarbonisation des transports à grande échelle et ainsi une limitation des problèmes de santé liées à la pollution.
Il a rappelé que c’est dans ce contexte que le Sénégal bénéficie de l’appui de plusieurs de ses partenaires pour la mise en place d’une stratégie de développement d’une mobilité urbaine inclusive, résiliente et à faibles émissions. «Vous comprendrez que je cite, à titre d’exemple, le projet pilote de Bus Rapid Transit (Brt) de Dakar, financé par le budget national, le Groupe de la Banque mondiale et la Banque Européenne d’Investissement. Il s’agit, en effet, d’un projet phare de cette stratégie, avec un système de transport de masse transformateur au cœur de la ville, et pour lequel la gestion des inondations et la résilience au changement climatique ont été au cœur de la conception », a confié le responsable de la Banque mondiale.
Le Brt, renseigne Luc Lecuit, inclus dans le Plan Sénégal émergent a été identifié comme un élément clé dans la Contribution déterminée au niveau national du Sénégal pour la réduction des Gaz à effet de serre, grâce en particulier à l’utilisation plus importante du transport en commun qu’il permettra. De plus, poursuit-il, le Brt qui utilisera pour la première fois en Afrique une flotte de bus électrique contribuera à une réduction importante de ces émissions estimées à deux millions de tonnes équivalent CO2.
«Cet exemple montre l’importance d’une stratégie globale, intégrée et multi-sectorielle. Il montre aussi l’engagement de tous les partenaires au développement, à vos côtés, vous, les acteurs de la mobilité urbaine, pour contribuer aux financements nécessaires à cette transition », a déclaré M. Lecuit.
Adou FAYE
«Ainsi, d’ici 2050, la population des villes africaines devrait augmenter d’environ 950 millions de personnes, entraînant congestion croissante et augmentation des émissions globales et locales. Par ailleurs, les défis de la planification et du développement urbain sont des déterminants clés pour la vulnérabilité des populations aux risques naturels. Dans le cas du Sénégal et de Dakar en particulier, les inondations sont devenues une réalité fréquente au cours des dernières décennies, comme les pluies abondantes des derniers mois nous l´ont rappelé », a souligné Luc Lecuit.
Cependant, explique-t-il, ces défis pour les villes africaines sont aussi porteurs d’opportunités pour permettre un développement urbain structuré, inclusif, résilient et limitant les émissions de gaz à effets de serre. L’adjoint au directeur des Opérations de la Banque mondiale explique que dans les villes africaines où le taux de motorisation est encore faible, la mise en œuvre d'une stratégie globale de mobilité urbaine promouvant les zones d’activités mixtes, les mobilités actives, les transports publics et, en particulier, les transports de masse permettrait non seulement une amélioration des transports, mais également, une structuration du développement urbain. Selon lui, dans le cadre de cette stratégie, l'électrification des transports publics pourrait aussi ouvrir la voie à la décarbonisation des transports à grande échelle et ainsi une limitation des problèmes de santé liées à la pollution.
Il a rappelé que c’est dans ce contexte que le Sénégal bénéficie de l’appui de plusieurs de ses partenaires pour la mise en place d’une stratégie de développement d’une mobilité urbaine inclusive, résiliente et à faibles émissions. «Vous comprendrez que je cite, à titre d’exemple, le projet pilote de Bus Rapid Transit (Brt) de Dakar, financé par le budget national, le Groupe de la Banque mondiale et la Banque Européenne d’Investissement. Il s’agit, en effet, d’un projet phare de cette stratégie, avec un système de transport de masse transformateur au cœur de la ville, et pour lequel la gestion des inondations et la résilience au changement climatique ont été au cœur de la conception », a confié le responsable de la Banque mondiale.
Le Brt, renseigne Luc Lecuit, inclus dans le Plan Sénégal émergent a été identifié comme un élément clé dans la Contribution déterminée au niveau national du Sénégal pour la réduction des Gaz à effet de serre, grâce en particulier à l’utilisation plus importante du transport en commun qu’il permettra. De plus, poursuit-il, le Brt qui utilisera pour la première fois en Afrique une flotte de bus électrique contribuera à une réduction importante de ces émissions estimées à deux millions de tonnes équivalent CO2.
«Cet exemple montre l’importance d’une stratégie globale, intégrée et multi-sectorielle. Il montre aussi l’engagement de tous les partenaires au développement, à vos côtés, vous, les acteurs de la mobilité urbaine, pour contribuer aux financements nécessaires à cette transition », a déclaré M. Lecuit.
Adou FAYE