Caravane sur le corridor du Brt. De Guédiawaye à Petersen en passant par Liberté 6, le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Oumar Youm et sa délégation, constituée des directeurs de l’Ageroute, de Dakar Dem Dikket du Cetud, ont sillonné le tracé du projet Bus rapid transit (Brt). Une infrastructure routière sur 18,3 Km ralliant le centre-ville à la ville de Guédiawaye. En joignant ses deux points géographiques, les « Brt » desserviront 23 stations fermées. Une grande avancée dans le transport urbain, selon le ministre Oumar Youm.
« Le Brt est un bus de haut niveau de service permettant d’apporter une solution durable aux difficultés de déplacement des populations », a-t-il apprécié. Il a précisé que les procédures se déroulent bien à l’heure actuelle : « Depuis les études jusqu’à l’appel d’offres, tout s’est bien passé ». Le projet est scindé en deux phases. La première concerne l’infrastructure. Sur cet aspect, les travaux seront lancés ce 28 octobre par le président de la République, a informé le ministre.
Un parc de 144 bus
Concernant l’autre volet du projet, la sélection du concessionnaire, il « bénéficiera d’une délégation de service public ». Sur le plan de la circulation, Me Youm ne doute aucunement de la fluidité et du gain de temps. Les 144 bus qui vont constituer le parc automobile du « Brt » sont censés faire le trajet Petersen-Guédiawaye en 45 minutes. A l’en croire, ledit projet va également contribuer à l’amélioration du cadre de vie des populations. « Il y a beaucoup de stations, d’ouvrages et d’aménagements paysagers qui en font un projet vert et prend en compte les préoccupations des habitants », a-t-il déclaré.
Listant les avantages de cette « innovation » dans le secteur du transport urbain, il a indiqué qu’il y aura des retombées économiques pour les villes impactées : «L’enjeu économique est évident. Il ya trois pôles d’échanges prévus, ce sont des lieux de convergence, ouverts sur le commerce ».
Du point de vue emploi, le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement songe à la mise en place d’un grand centre de perfectionnement à Guédiawaye, afin de former des mécaniciens, électriciens et autres ouvriers pour le projet.
QUESTION FONCIÈRE : «Aucune plainte n’a été recensée»
Le foncier n’est plus un obstacle à la réalisation du projet Bus rapid transit (Brt). Selon le ministre Oumar Youm, les populations des zones impactées ont été conciliantes. A quelques semaines du début des travaux, il fait l’état des lieux concernant cette problématique : « Nous avons, effectivement, recensé plus de 2.700 personnes affectées par le projet. 90% concernent les places d’affaires, les 10% sont des concessions ». D’après lui, un bon processus de conciliation a été engagé sous la supervision des préfets du département. « Tout se passe bien. À ce jour, nous n’avons pas reçu de plaintes des populations relatives à ce projet. Les populations se sont approprié le projet », a-t-il déclaré.
Ses propos sont confirmés par Elhadji Ndiogou Guèye, président du collectif des impactés de Grand-Médine. Ce dernier se félicite des dispositions prises par rapport à l’indemnisation. « L’Etat et ses démembrements ont adopté une démarche inclusive. Toutes les promesses ont été respectées. Les indemnisations ont été à la hauteur de nos attentes. De ce fait, nous allons accompagner ce projet. Actuellement, nous préparons la libération des emprises. Nous avons été indemnisés à hauteur de 3 milliards de FCfa », a-t-il dévoilé.
http://lesoleil.sn/
« Le Brt est un bus de haut niveau de service permettant d’apporter une solution durable aux difficultés de déplacement des populations », a-t-il apprécié. Il a précisé que les procédures se déroulent bien à l’heure actuelle : « Depuis les études jusqu’à l’appel d’offres, tout s’est bien passé ». Le projet est scindé en deux phases. La première concerne l’infrastructure. Sur cet aspect, les travaux seront lancés ce 28 octobre par le président de la République, a informé le ministre.
Un parc de 144 bus
Concernant l’autre volet du projet, la sélection du concessionnaire, il « bénéficiera d’une délégation de service public ». Sur le plan de la circulation, Me Youm ne doute aucunement de la fluidité et du gain de temps. Les 144 bus qui vont constituer le parc automobile du « Brt » sont censés faire le trajet Petersen-Guédiawaye en 45 minutes. A l’en croire, ledit projet va également contribuer à l’amélioration du cadre de vie des populations. « Il y a beaucoup de stations, d’ouvrages et d’aménagements paysagers qui en font un projet vert et prend en compte les préoccupations des habitants », a-t-il déclaré.
Listant les avantages de cette « innovation » dans le secteur du transport urbain, il a indiqué qu’il y aura des retombées économiques pour les villes impactées : «L’enjeu économique est évident. Il ya trois pôles d’échanges prévus, ce sont des lieux de convergence, ouverts sur le commerce ».
Du point de vue emploi, le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement songe à la mise en place d’un grand centre de perfectionnement à Guédiawaye, afin de former des mécaniciens, électriciens et autres ouvriers pour le projet.
QUESTION FONCIÈRE : «Aucune plainte n’a été recensée»
Le foncier n’est plus un obstacle à la réalisation du projet Bus rapid transit (Brt). Selon le ministre Oumar Youm, les populations des zones impactées ont été conciliantes. A quelques semaines du début des travaux, il fait l’état des lieux concernant cette problématique : « Nous avons, effectivement, recensé plus de 2.700 personnes affectées par le projet. 90% concernent les places d’affaires, les 10% sont des concessions ». D’après lui, un bon processus de conciliation a été engagé sous la supervision des préfets du département. « Tout se passe bien. À ce jour, nous n’avons pas reçu de plaintes des populations relatives à ce projet. Les populations se sont approprié le projet », a-t-il déclaré.
Ses propos sont confirmés par Elhadji Ndiogou Guèye, président du collectif des impactés de Grand-Médine. Ce dernier se félicite des dispositions prises par rapport à l’indemnisation. « L’Etat et ses démembrements ont adopté une démarche inclusive. Toutes les promesses ont été respectées. Les indemnisations ont été à la hauteur de nos attentes. De ce fait, nous allons accompagner ce projet. Actuellement, nous préparons la libération des emprises. Nous avons été indemnisés à hauteur de 3 milliards de FCfa », a-t-il dévoilé.
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