Valdiodio Ndiaye qui intervenait dans un panel sur la mobilité urbaine lors de cet atelier marquant les 10 années de mis en œuvre du Pse, a annoncé : « On est en train de travailler avec les acteurs pour élaborer un modèle d’exploitation de taxis électriques ».
Mieux, l’ingénieur des transports a confié qu’« il y a un projet accompagnant un privé qui emmène 200 véhicules électriques sous forme de taxis à donner, d’abord en priorité, aux taximen de l’Aeroport international Blaise Diagne (Aibd) ».
Actuellement, il a signalé qu’il n’y a pas de taxis électriques et les premiers résultats de leurs recherches montrent qu’il est plus cher d’acheter un véhicule électrique. Mais, a-t-il poursuivi, « on se rend compte que dans l’exploitation quotidienne, le coût supporté par l’énergie, c’est-à-dire l’électricité, est quatre (04) fois moins cher que si le taximan achetait du gazoil ou de l’essence ».
Le Sénégal s’inscrit ainsi dans la poursuite de ses efforts allant dans le sens d’accompagner les efforts mondiaux relatifs à la lutte contre les changements climatiques.
Dans son rapport intitulé ‘’World Energy Outlook 2023’’, l’Agence internationale de l’énergie (Aie) note que la demande d'électricité provenant du transport routier était supérieure de près de 60% en 2022 qu'en 2019, et la part de marché des voitures électriques (Les voitures électriques comprennent à la fois des batteries électriques et des hybrides rechargeables) dans les nouvelles immatriculations a atteint 14%.
Dans les Steps (Stated policies scenario), le parc automobile mondial augmente de plus de 15% d'ici 2030, et une augmentation similaire est prévue pour les autobus. La flotte de deux/trois roues (comprenant les scooters électriques et non électriques, mais pas les vélos) augmente de plus de 20% et le nombre de camions de plus de 10% au cours de la même période.
Selon l’Aie, la demande d'énergie dans les transports a augmenté de 4% en 2022 alors qu'elle continuait de rebondir vers les niveaux d'avant Covid-19, le pétrole représentant 90% de cette croissance.
Cela a été principalement dû au secteur de l'aviation qui a connu une croissance de 20% d'une année sur l'autre, poursuit le rapport avant de souligner que, malgré cela, la demande d'énergie aéronautique reste inférieure d’un un quart à son niveau de 2019.
Il faut rappeler qu’en Afrique subsaharienne, selon l’agence toujours, l’atteinte de divers objectifs énergétiques et climatiques nationaux implique que 85% des nouvelles installations de production d’électricité à l’horizon 2030 seront renouvelables.
Bassirou MBAYE
Mieux, l’ingénieur des transports a confié qu’« il y a un projet accompagnant un privé qui emmène 200 véhicules électriques sous forme de taxis à donner, d’abord en priorité, aux taximen de l’Aeroport international Blaise Diagne (Aibd) ».
Actuellement, il a signalé qu’il n’y a pas de taxis électriques et les premiers résultats de leurs recherches montrent qu’il est plus cher d’acheter un véhicule électrique. Mais, a-t-il poursuivi, « on se rend compte que dans l’exploitation quotidienne, le coût supporté par l’énergie, c’est-à-dire l’électricité, est quatre (04) fois moins cher que si le taximan achetait du gazoil ou de l’essence ».
Le Sénégal s’inscrit ainsi dans la poursuite de ses efforts allant dans le sens d’accompagner les efforts mondiaux relatifs à la lutte contre les changements climatiques.
Dans son rapport intitulé ‘’World Energy Outlook 2023’’, l’Agence internationale de l’énergie (Aie) note que la demande d'électricité provenant du transport routier était supérieure de près de 60% en 2022 qu'en 2019, et la part de marché des voitures électriques (Les voitures électriques comprennent à la fois des batteries électriques et des hybrides rechargeables) dans les nouvelles immatriculations a atteint 14%.
Dans les Steps (Stated policies scenario), le parc automobile mondial augmente de plus de 15% d'ici 2030, et une augmentation similaire est prévue pour les autobus. La flotte de deux/trois roues (comprenant les scooters électriques et non électriques, mais pas les vélos) augmente de plus de 20% et le nombre de camions de plus de 10% au cours de la même période.
Selon l’Aie, la demande d'énergie dans les transports a augmenté de 4% en 2022 alors qu'elle continuait de rebondir vers les niveaux d'avant Covid-19, le pétrole représentant 90% de cette croissance.
Cela a été principalement dû au secteur de l'aviation qui a connu une croissance de 20% d'une année sur l'autre, poursuit le rapport avant de souligner que, malgré cela, la demande d'énergie aéronautique reste inférieure d’un un quart à son niveau de 2019.
Il faut rappeler qu’en Afrique subsaharienne, selon l’agence toujours, l’atteinte de divers objectifs énergétiques et climatiques nationaux implique que 85% des nouvelles installations de production d’électricité à l’horizon 2030 seront renouvelables.
Bassirou MBAYE