Les jours de Sénégal Airlines sont comptés. La jeune compagnie aérienne du Sénégal peine encore à trouver un repreneur stratégique, en dépit de tentatives de discussions avec le géant South Africa Airlines (SAL). Pourtant pressenti à s’arrimer dans le pipe en grande pompe par les autorités sénégalaises, South Africa Airlines a décidé de jeter l’éponge. Après le fiasco né des négociations, la compagnie Sénégal Airlines se tourne vers un pool de banques locales. Sans succès.
Le business-plan de relance de Sénégal Airlines n’attire plus personne. Manque de crédibilité ou de confiance auprès des partenaires techniques et financiers ? Le dossier de SAL est devenu depuis le départ aux affaires de l’ancien régime Abdoulaye Wade un monstre à plusieurs têtes où les contrats de leasing à profusion sont signés au forceps. Sans le moindre détail des clauses qui régissent les accords de leasing. Selon nos informations, des banques off shore implantées sur la place financière dakaroise ont rejeté les offres de renflouement émises par la compagnie aérienne nationale. L’État précipité de métastase dans lequel se trouve Sénégal Airlines en est un des motifs parmi tant d’autres, a commenté une source bancaire, jointe par nos soins.
Révélée par Les Afriques en exclusivité début mars et fin juin 2014, la jeune compagnie sénégalaise, qui n’avait plus d’appareils, a dû recourir aux avions de type Boeing 737 de Skyjet, immatriculé et domicilié à Dubai. À l’époque, Les Afriques parlait d’une nébuleuse qui entourait le coût du contrat de leasing avec l’émirati. Skyjet, qui avait mis à la disposition de SAL ses appareils, a tourné le dos au ciel dakarois. Gros mystère ? Certaines sources contactées par Les Afriques évoquent une erreur de casting et un retard de paiement pour insuffisance de liquidités.
Après seulement plusieurs mois de leasing avec Mauritania Airlines, lequel a subitement décidé de renforcer sa flotte, qui battait de l’aile sur des lignes rentables et moins coûteuses. On apprend de sources bien informées qu’en dépit de ses difficultés, la compagnie Sénégal Airlines est parvenue à éponger une partie du reliquat de la facture salée de Mauritania Airlines (soit 25%) contractée sur la base du leasing. Aussi bien avec Skyjet et Mauritania Airlines, le deal feutré a tourné court.
Dans le plus grand secret, Sénégal Airlines qui s’efforce de sauver les meubles, alors que tout périclite, se fait remorquer par le sud-africain Global Airways, voilà bientôt depuis deux mois et demi. Sans le moindre détail du coût de contrat de location. Mystère et boule de gomme!
Lesafriques.com
Le business-plan de relance de Sénégal Airlines n’attire plus personne. Manque de crédibilité ou de confiance auprès des partenaires techniques et financiers ? Le dossier de SAL est devenu depuis le départ aux affaires de l’ancien régime Abdoulaye Wade un monstre à plusieurs têtes où les contrats de leasing à profusion sont signés au forceps. Sans le moindre détail des clauses qui régissent les accords de leasing. Selon nos informations, des banques off shore implantées sur la place financière dakaroise ont rejeté les offres de renflouement émises par la compagnie aérienne nationale. L’État précipité de métastase dans lequel se trouve Sénégal Airlines en est un des motifs parmi tant d’autres, a commenté une source bancaire, jointe par nos soins.
Révélée par Les Afriques en exclusivité début mars et fin juin 2014, la jeune compagnie sénégalaise, qui n’avait plus d’appareils, a dû recourir aux avions de type Boeing 737 de Skyjet, immatriculé et domicilié à Dubai. À l’époque, Les Afriques parlait d’une nébuleuse qui entourait le coût du contrat de leasing avec l’émirati. Skyjet, qui avait mis à la disposition de SAL ses appareils, a tourné le dos au ciel dakarois. Gros mystère ? Certaines sources contactées par Les Afriques évoquent une erreur de casting et un retard de paiement pour insuffisance de liquidités.
Après seulement plusieurs mois de leasing avec Mauritania Airlines, lequel a subitement décidé de renforcer sa flotte, qui battait de l’aile sur des lignes rentables et moins coûteuses. On apprend de sources bien informées qu’en dépit de ses difficultés, la compagnie Sénégal Airlines est parvenue à éponger une partie du reliquat de la facture salée de Mauritania Airlines (soit 25%) contractée sur la base du leasing. Aussi bien avec Skyjet et Mauritania Airlines, le deal feutré a tourné court.
Dans le plus grand secret, Sénégal Airlines qui s’efforce de sauver les meubles, alors que tout périclite, se fait remorquer par le sud-africain Global Airways, voilà bientôt depuis deux mois et demi. Sans le moindre détail du coût de contrat de location. Mystère et boule de gomme!
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