L’Aéroport international Blaise Diagne a vécu des moments compliqués en 2015. D’ailleurs, on se demande même si un jour cet ouvrage verra le jour. Tellement les travaux ont accusé du retard et coûté énormément d’argent pour le contribuable sénégalais.
Parmi les péripéties qui ont jalonné la construction, il y a le bras de fer qui a opposé l’Etat du Sénégal à la société Saudi Ben Laden chargée de construire l’aéroport. Le différend consistait au refus de l’Etat de payer un autre avenant.
D’ailleurs, le directeur général de l’Aéroport Blaise Daigne de Diass a toujours été formel : l’État du Sénégal doit refuser de payer les 63 milliards tel que l’exige la société Saudi Bin Laden Group dans le cinquième avenant pour finir les travaux des infrastructures aéroportuaires de Diass. Au mois d’août, lorsque l’affaire a éclaté, Abdoulaye Mbodj Directeur général de AIBD avait jugé illégaux et injustifiables le cinquième et le quatrième avenant.
«Nous ne sommes pas du tout d’accord ni pour le quatrième avenant pour lequel ils (les patrons de la société Saudi Bin Laden Group) nous réclament 58 milliards, encore moins pour le cinquième avenant pour lequel ils réclament 63 milliards de F Cfa. En tant que technicien, nous disons que ces avenants ne sont pas, techniquement, justifiables», disait-il.
Selon lui, la vérité est que la société Saudi Bin Laden Group gagnerait à finir ce travail dans les meilleurs délais. De même, l’Etat était monté au créneau en adressant une lettre de mise en demeure dans laquelle, l’Etat lui a demandé de terminer ce projet oui ou non.
Surtout que le taux d’exécution des travaux de l’aéroport était de 90%. Et avec en moyenne 1000 ouvriers en permanence sur le chantier, il était possible de respecter les délais de livraison.
Mais à la fin de l’année, une bonne nouvelle s’est répandue sur le chantier de Diass. Puisque les travaux ont repris de plus belle. Le gouvernement du Sénégal et SBG ont trouvé un accord en signant un avenant avec les conditions du Sénégal, révèle Abdoulaye Mbodj, patron de l’aéroport international Blaise Diagne de Ndiass. Mais tout compte fait, l’aéroport Blaise Diagne va coûter plus cher que toutes les projections initiales. On l’estime à ce jour à 407 milliards de francs CFA.
Pathé TOURE
Parmi les péripéties qui ont jalonné la construction, il y a le bras de fer qui a opposé l’Etat du Sénégal à la société Saudi Ben Laden chargée de construire l’aéroport. Le différend consistait au refus de l’Etat de payer un autre avenant.
D’ailleurs, le directeur général de l’Aéroport Blaise Daigne de Diass a toujours été formel : l’État du Sénégal doit refuser de payer les 63 milliards tel que l’exige la société Saudi Bin Laden Group dans le cinquième avenant pour finir les travaux des infrastructures aéroportuaires de Diass. Au mois d’août, lorsque l’affaire a éclaté, Abdoulaye Mbodj Directeur général de AIBD avait jugé illégaux et injustifiables le cinquième et le quatrième avenant.
«Nous ne sommes pas du tout d’accord ni pour le quatrième avenant pour lequel ils (les patrons de la société Saudi Bin Laden Group) nous réclament 58 milliards, encore moins pour le cinquième avenant pour lequel ils réclament 63 milliards de F Cfa. En tant que technicien, nous disons que ces avenants ne sont pas, techniquement, justifiables», disait-il.
Selon lui, la vérité est que la société Saudi Bin Laden Group gagnerait à finir ce travail dans les meilleurs délais. De même, l’Etat était monté au créneau en adressant une lettre de mise en demeure dans laquelle, l’Etat lui a demandé de terminer ce projet oui ou non.
Surtout que le taux d’exécution des travaux de l’aéroport était de 90%. Et avec en moyenne 1000 ouvriers en permanence sur le chantier, il était possible de respecter les délais de livraison.
Mais à la fin de l’année, une bonne nouvelle s’est répandue sur le chantier de Diass. Puisque les travaux ont repris de plus belle. Le gouvernement du Sénégal et SBG ont trouvé un accord en signant un avenant avec les conditions du Sénégal, révèle Abdoulaye Mbodj, patron de l’aéroport international Blaise Diagne de Ndiass. Mais tout compte fait, l’aéroport Blaise Diagne va coûter plus cher que toutes les projections initiales. On l’estime à ce jour à 407 milliards de francs CFA.
Pathé TOURE