Transport aérien : Le Sénégal veut retrouver ses lettres de noblesse

Vendredi 31 Mars 2017

Pour le ministre du Transport aérien, Maimouna Ndoye Seck, il n’est plus nécessaire de rappeler la place de choix que le Sénégal a toujours occupé en Afrique dans le domaine des transports aériens puisque sa capitale, Dakar, plaque tournante depuis l’époque de la compagnie multinationale Air Afrique, qui l’avait consacré comme Hub Technique, demeure un Hub naturel de la sous-région.


Toutefois, souligne-t-elle, la disparition de cette compagnie multinationale, ainsi que celles qui avaient pris le relais, a fortement freiné notre expansion et l’atteinte des objectifs. Il s’y ajoute qu’en dépit des énormes efforts déployés, l’Aéroport International Léopold Sédar Senghor (AILSS) est aujourd’hui confronté à des limites objectives pour traiter ses 2 millions de passagers dans les meilleures conditions de qualité et de confort.
Tout le sens qu’il faut donner au projet de relance du hub aérien sous-régional, dont l’importance stratégique réside dans notre ambition de renforcer la position du Sénégal, comme place de référence du transport aérien en Afrique et destination touristique privilégiée.
«A cet effet, le projet Hub aérien vise la mise en service effective d’un aéroport de dernière génération, l’existence d’un pavillon national fort et la mise aux normes des aéroports et aérodromes régionaux», indique Maimouna Ndoye Seck.
Associé aux projets de développement du tourisme que nous mettons conjointement en œuvre, il sera un levier de croissance économique et de création d’emplois, avec l’objectif d’atteindre, à l’horizon 2023, 5 millions de passagers et 3 millions de touristes.
 
Pathé TOURE 
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