Selon un communiqué de presse, le rapport cite le Sénégal et d'autres pays d'Afrique de l'Ouest parmi ceux où la production de farine de poisson est en hausse et la durabilité de certaines pêcheries reste très préoccupante. Ses auteurs ont insisté sur le fait que l'action des gouvernements sur cette question, y compris l'amélioration de la gouvernance et de la gestion des pêches, était essentielle.
Selon le rapport de la Fao si la majorité des poissons entiers utilisés dans la production de farine et d'huile de poisson proviennent de ressources bien gérées, la durabilité de certaines pêcheries reste très préoccupante dans certains pays où la production de farine de poisson est en hausse. «C'est le cas dans certains pays d'Afrique de l'Ouest, où une quantité croissante de captures est réduite en farine de poisson à des fins d'exportation, plutôt que d'être utilisée pour la consommation humaine.
Au Sénégal, par exemple, les poissons entiers utilisés pendant des décennies pour la consommation humaine directe sont désormais réorientés vers la production d'ingrédients marins. Cette situation accroît non seulement la pression sur les ressources halieutiques, mais elle a également un impact sur la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance. Dans ces domaines, il est essentiel d'améliorer la gouvernance et la gestion des pêches, tout en donnant la priorité à l'utilisation du poisson pour la consommation humaine », renseigne le document.
Réagissant à ces conclusions dramatiques, le Dr Aliou Ba, responsable de la campagne Océans de Greenpeace Afrique, a déclaré que le poisson que les communautés d'ici utilisent nourrir leur famille est pris par les grandes entreprises pour nourrir les poissons et animaux d'élevage dans les pays riches. Ce qui est inadmissible.
«Ces entreprises destructrices d’origines américaines, européennes et asiatiques s'en sortent bien avec dans cette situation crise, mais ici, nous sommes confrontés à une insécurité alimentaire catastrophique. Un jour, il n'y aura plus de poisson, plus d'emplois et plus de nourriture - et alors ces grandes entreprises iront voler le poisson dans d’autres pays », a indiqué M. Ba.
Adou Faye
Selon le rapport de la Fao si la majorité des poissons entiers utilisés dans la production de farine et d'huile de poisson proviennent de ressources bien gérées, la durabilité de certaines pêcheries reste très préoccupante dans certains pays où la production de farine de poisson est en hausse. «C'est le cas dans certains pays d'Afrique de l'Ouest, où une quantité croissante de captures est réduite en farine de poisson à des fins d'exportation, plutôt que d'être utilisée pour la consommation humaine.
Au Sénégal, par exemple, les poissons entiers utilisés pendant des décennies pour la consommation humaine directe sont désormais réorientés vers la production d'ingrédients marins. Cette situation accroît non seulement la pression sur les ressources halieutiques, mais elle a également un impact sur la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance. Dans ces domaines, il est essentiel d'améliorer la gouvernance et la gestion des pêches, tout en donnant la priorité à l'utilisation du poisson pour la consommation humaine », renseigne le document.
Réagissant à ces conclusions dramatiques, le Dr Aliou Ba, responsable de la campagne Océans de Greenpeace Afrique, a déclaré que le poisson que les communautés d'ici utilisent nourrir leur famille est pris par les grandes entreprises pour nourrir les poissons et animaux d'élevage dans les pays riches. Ce qui est inadmissible.
«Ces entreprises destructrices d’origines américaines, européennes et asiatiques s'en sortent bien avec dans cette situation crise, mais ici, nous sommes confrontés à une insécurité alimentaire catastrophique. Un jour, il n'y aura plus de poisson, plus d'emplois et plus de nourriture - et alors ces grandes entreprises iront voler le poisson dans d’autres pays », a indiqué M. Ba.
Adou Faye